B Plus a remis son Prix du Courage politique à la Vice-Première Ministre Sophie Wilmès et au Professeur Marc Van Ranst. La remise des prix a eu lieu dans les locaux de la Chambre des représentants. Ce faisant, B Plus perpétue la tradition de décerner chaque année le "Prix du Courage politique" à deux personnalités issues d'une communauté linguistique différente.

Le prix du courage politique a été décerné par notre mouvement pour la première fois en 2006. Les lauréats de l'époque étaient le ministre de la Santé publique Rudy Demotte (PS) et l'ancien Premier ministre Wilfried Martens (CD&V).

Les lauréats du Prix sont toujours choisis par la direction de B Plus et sont des personnalités qui, au cours de l'année écoulée, se sont distinguées par leurs attitudes ou leurs positions modérées sur des questions touchant aux relations entre les communautés linguistiques en Belgique.

Il s'agit généralement de personnes qui regardent au-delà des limites de leur propre communauté et ne perdent pas de vue l'intérêt général et commun.

La liste des précédents lauréats du Prix du courage politique est la suivante :

  • 2006: Rudy Demotte (PS) et Wilfried Martens (CD&V)

  • 2007: Philippe Van Parijs et Rudy Aernoudt 

  • 2008: Jean-Michel Javaux (Ecolo) et Mathias De Clercq (Open VLD)

  • 2009: Alain Gerlache et Stijn Kolacny

  • 2010: Els Ampe (Open VLD) et Paul Magnette (PS)

  • 2011: Bart Peeters et Philippe Gilbert

  • 2012: Charles Michel (MR) et Daniël Termont (SP.A)

  • 2013: Veerle Baetens et Marc Coudron

  • 2014: Gwendolyn Rutten (Open VLD) et Elio Di Rupo (PS)

  • 2015:  Jan Goossens et Jean-Louis Colinet

Le professeur Marc Van Ranst n'a pas été choisi en premier lieu pour la manière dont il s'est employé à informer la population et à conseiller le gouvernement dans le cadre de la crise du COVID 19, même si contrer les fausses informations qui circulent parfois sur le virus et sur la vaccination demande une dose de courage plus que moyenne.

Il est surtout mis à l'honneur pour sa lutte acharnée contre l'extrémisme, qu'il mène sur tous les fronts parallèlement à son métier de virologue. Sa fermeté en la matière est un exemple pour beaucoup et mérite d'être suivie. Même alors que sa famille et lui-même étaient menacés, Marc Van Ranst a continué à faire valoir son point de vue.

En même temps, il a été l'un des premiers à exprimer ses condoléances à la famille de Jürgen Conings, une fois son décès connu.

L'année dernière, Marc Van Ranst a également été l'un des premiers à soutenir le Pacte pour la Belgique de B Plus, ainsi qu'un article remarqué prônant la re-fédéralisation des soins de santé.

La Vice-Première ministre Sophie Wilmès a été désignée comme lauréate parce qu'elle a assumé le poste de Premier ministre dans des circonstances exceptionnelles. Non seulement elle a été la première femme pour occuper le poste de premier ministre dans notre pays, mais elle est arrivée à la tête du gouvernement à la veille d'une crise sanitaire sans précédent.

En outre, son gouvernement n'était qu'un gouvernement minoritaire, et elle a dû tenir compte des nombreuses sensibilités différentes des partis soutenant sa coalition. Pendant tout ce temps, il était clair que son gouvernement n'était qu'un gouvernement de transition qui ouvrirait la voie à ce qui deviendrait plus tard le gouvernement dirigé par Alexander De Croo.

En 2018, Sophie Wilmès a également fait partie des membres éminents du MR qui se sont explicitement prononcés en faveur de la refédéralisation de certaines compétences.

Ce faisant, elle a contribué à faire tomber le tabou qui pesait sur l’idée même de la refédéralisation.

Le dessinateur Benoît van Innis remettant leur prix aux lauréats