Neuf partis signent le Pacte pour la Belgique

Ce mardi 17 décembre 2019, B Plus a présenté à la presse son Pacte pour la Belgique

Cette présentation a eu lieu à la Chambre des Représentants, en présence de députés de  l’Open VLD, MR, CD&V, Cdh, Sp.a, PS, Groen, ECOLO et du PVDA-PTB. 

En cette période des nouvelles turbulences institutionnelles, B Plus a pris l’initiative de mettre sur papier un certain nombre de principes qu’il juge importants lorsqu’il s’agit d’examiner plus en avant la structure de l’État. 

Ce faisant, les partis ont adopté les principes mentionnés plus haut et se sont engagés à les appliquer activement. 

Le fait que des partis aux tendances idéologiques parfois très différentes, majoritaires en Flandre et en Wallonie, se rassemblent malgré leurs divergences pour soutenir ce Pacte pour la Belgique est un signal important au moment où nous risquons à nouveau une « crise systémique belge » et où l’existence même de la Belgique est à nouveau mise en cause par certains.  C’est un signe de confiance dans un climat politique et institutionnel difficile. 

Le Pacte pour la Belgique a été signé au nom de leur parti le 17 décembre 2019 par : 

  • Pour l’Open VLD & MR: Tim Vandenput, Gaëtan Van Goidsenhoven 
  • Pour le CD&V & Cdh: Bianca Debaets – Alain Raviart 
  • Pour le Sp.a & PS: Ludwig Vandenhove – Christophe Lacroix 
  • Pour Groen & ECOLO: Kristof Calvo – Lotte Stoops – Gilles Vanden Burre 
  • Pour le PVDA-PTB: Sofie Merckx – Nabil Boukili 

En soutenant le Pacte pour la Belgique, les partis mentionnés ci-dessus et leurs représentants marquent un signal sur le terrain. Ils se sont jetés à l’eau. Désormais, chacun sait ce qu’il a à offrir à l’autre et aux autres sur le plan institutionnel.  

C’est également un fait important pour les autres partis qui ne signent pas le Pacte pour la Belgique. Eux aussi savent désormais parfaitement ce que supportent les partis signataires et dont ils doivent tenir en compte.  

B Plus espère que, par la signature du Pacte pour la Belgique, les discussions sur la formation du nouveau gouvernement seront lavées de tout soupçon en raison d’un agenda communautaire éventuellement caché par l’un ou l’autre parti. Ainsi le débat sera mené conceptuellement, comme il se doit. 

B-Plus estime qu’en soutenant le Pacte pour la Belgique, les partis signataires représentent la grande majorité de la population qui ne veut pas que la Belgique éclate. 

Les politiciens ont été les premiers à apposer leur signature.  

Dès le début de l’année 2020, B Plus continuera à proposer le Pacte pour la Belgique à la signature des célébrités afin que le signal puisse être entendu encore plus fort. En 2020, B Plus continuera d’agir en tant que catalyseur pour les forces à la recherche du consensus et les bâtisseurs de ponts. 

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Pacte pour la Belgique

Nous voulons une BELGIQUE qui vit, qui fonctionne de manière efficace, pleine d’avenir.   

Il est temps d’envoyer un signal positif, un signal de confiance et de désir de coopération mutuelle.  

En tant que pays, la BELGIQUE bénéficie d’un soutien important de sa population, et ce au sein de chaque communauté.  

Ce PACTE pour la BELGIQUE est une initiative de l’asbl B Plus (www.bplus.be), mouvement pour une Belgique fédérale et renouvelée.  

Les signataires du PACTE pour la BELGIQUE déclarent être d’accord avec les principes qu’il contient et s’engagent à les poursuivre, sans nécessairement se lier à B Plus.  

Ce faisant, ils veulent contribuer à l’instauration d’un climat de confiance. Ce n’est que dans un tel climat qu’une éventuelle nouvelle réforme de l’État, qui doit servir les intérêts de tous les citoyens et préparer la BELGIQUE aux défis de notre temps, pourra être réalisée. 

  •  En tant que pays réunissant trois communautés linguistiques et différentes cultures, la BELGIQUE est un atout et en même temps une opportunité. Elle ne doit pas être la proie du nationalisme, ni de la xénophobie. 
  • Il est impératif de promouvoir la connaissance et l’apprentissage des autres langues nationales.  
  • Nous adhérons aux principes du fédéralisme. Toutefois, la structure de l’État doit être simplifiée en vue de plus d’efficacité, y compris financière, au bénéfice de chacun. 
  • Une nouvelle réforme de l’État devra être équilibrée et ne pourra pas être un pas vers le séparatisme, ni vers le confédéralisme. Elle devra maintenir la solidarité interpersonnelle.  
  • La répartition des compétences entre l’État, les communautés et les régions doit servir l’intérêt de l’ensemble de la population. La refédéralisation de certaines compétences n’est pas un tabou. 
  • La structure de l’État doit être pensée dans une perspective à long terme et non en fonction des intérêts partisans du moment. 
  • La collaboration entre les collectivités fédérées doit être renforcée.  
  • L’autorité fédérale doit recevoir les moyens d’agir dans l’intérêt commun lorsqu’il s’avère que les entités fédérées ne sont pas capables de le faire à cause d’une divergence d’intérêts.   

 Le PACTE pour la BELGIQUE, est soumis à la signature de personnalités politiques des deux côtés de la frontière linguistique.