Tony Van de Calseyde succède à Ludwig Vandenhove en tant que président de B Plus

Le 19 octobre 2019, le conseil d'administration de B Plus, mouvement pour une Belgique fédérale et rénovée, a élu Tony Van de Calseyde (° 1978) comme nouveau président. Il succède à Ludwig Vandenhove, ancien bourgmestre de Saint-Trond et maintenant membre du Parlement flamand. Auparavant, le sénateur honoraire Ludo Dierickx (†) et, le chef d'entreprise Maurice Velge, ainsi que Tony Mary, ancien directeur général de la VRT, ont occupés la présidence. Tony Van de Calseyde est par ailleurs avocat à Anvers.

Le comité de direction a également été élargi à de nouveaux membres.

Avec ce renouvellement, B Plus espère retrouver dans les années à venir assez de force de frappe pour offrir de résistance à la surenchère communautaire qui menace de part et d'autre de la frontière linguistique .

Tony Van de Calseyde :

"Ce renouvellement n'est qu'un premier pas. B Plus était un peu moins présent ces derniers temps. Les dernières années ont aussi été très calmes sur le plan communautaire. Il y avait donc moins de besoin. Mais ça a changé. Depuis le 26 mai, malheureusement, nous vivons dans un monde complètement différent. Bien que lors des élections, il ne fut pas du tout question de communautaire, celui-ci est complètement de retour depuis 26 mai. Cependant, l'électeur ne s'est pas exprimé pour de nouvelles étapes vers une scission de la Belgique. Les élections portaient sur la migration, les retraites et le climat. Le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA) a déclaré sans vergogne dans sa leçon inaugurale à l'Université de Gand que confédéralisme n'est pas l'objectif final pour lui, mais qu'il n'est qu'un pas intermédiaire vers le séparatisme. Il réalise qu'il n'y a même pas un début de soutien en Flandre pour ce dernier. La N-VA favorise donc le confédéralisme au lieu du séparatisme parce que les gens ne sont pas prêts pour ça. C'est faire prendre des vessies pour des lanternes. D'un autre côté, j'ai été dérangé par quelques commentaires de politiciens francophones. Il est vraiment inacceptable que, par exemple, Philippe Close (PS) prétende que la Belgique n'aurait aucun intérêt pour lui après une scission. Autant dire: "Flamands, nous ne voulons la Belgique que pour votre argent". Les déclarations de Laurette Onkelinkx, (PS) sur "le bruit des bottes" sont également malheureuses. Ceci a été considéré comme une attaque sur les Flamands."

Frédéric Amez, nouveau vice-président :

"Il est grand temps d'agir. B Plus doit être plus actif. Nous nous préparons à défendre la Belgique fédérale de manière cohérente et dans tous les domaines, tant au Nord qu'au Sud du pays. Nous voulons être la voix de la majorité silencieuse qui est contre la séparation de la Belgique. En même temps, nous appelons tous ceux qui partagent notre opinion à se faire connaître. C'est maintenant ou jamais. On ne doit pas attendre jusqu'à 2024."

La conseil d'administration de B Plus a également abordé son programme et ses lignes d'action pour l'année à venir. Bientôt plus d'information à ce sujet.

B Plus n'est pas un parti politique, mais un lobby pluraliste qui s'oppose au séparatisme et au confédéralisme. B Plus compte actuellement environ 2.200 membres dans les milieux les plus divers, de dirigeants d'entreprise au monde culturel en passant par la politique.