Deux jeunes politiciens prometteurs, Christophe De Beukelaer et David Leisterh, écœurés par la politique, quittent la politique en dénonçant une politique trop centrée sur elle-même plutôt que sur l’intérêt général. Bruxelles est sans gouvernement depuis plus de 500 jours, et tout porte à croire que cette situation va encore durer. B Plus appelle tous les acteurs à prendre leurs responsabilités et à donner la priorité à l’intérêt général plutôt qu’aux intérêts partisans. L’impasse bruxelloise a déjà fait trop de victimes.
Les élections régionales remontent à seize mois, et Bruxelles est toujours sans nouveau gouvernement. Pour diverses raisons, certains ne considèrent pas cela comme problématique. Pour B Plus, cependant, cette situation est inacceptable : Bruxelles a d’urgence besoin de plus d’ambition.
Bruxelles est plus qu’une simple ville européenne. C’est la capitale de la Belgique, des communautés flamande et française et c’est la capitale de l’Europe. Les décisions prises à Bruxelles influencent la vie quotidienne de 450 millions d’Européens. Bruxelles a besoin non seulement d’infrastructures et de rayonnement mais aussi de leadership.Aujourd’hui, Bruxelles est bloquée depuis plus d’un an. Les conséquences sont réelles : la politique de mobilité est au point mort, la politique du logement stagne, les mesures financières et climatiques sont reportées. Cette paralysie politique ne nuit pas seulement aux Bruxellois : elle mine également la confiance dans la démocratie et affecte la crédibilité de la Belgique au sein de l’Union européenne et sur le plan international. Elle érode la confiance des citoyens dans la politique et réduit l’attractivité de Bruxelles pour les entrepreneurs.
Ni la Belgique ni les Bruxellois ne peuvent se permettre une capitale paralysée. Chaque mois sans prise de décision a un coût : embouteillages, investissements manqués, inégalités sociales persistantes. Ne rien faire n’est pas neutre ; cela aggrave activement la situation. Les acteurs politiques doivent assumer leurs responsabilités. Soit ils forment un gouvernement avec un mandat complet pour agir — soit ils montrent le courage de reconnaître l’impasse et de transférer temporairement les compétences au niveau fédéral. Moyennant quelque créativité, des moyens légaux existant le permettraient.
Tourner en rond, pour quelque raison partisane que ce soit, est inacceptable. Les citoyens n’ont pas voté pour cela. Ce pour quoi ils ont voté, c’est pour une capitale confiante et charismatique. Il ne s’agit pas de vanité — il s’agit de légitimité, d’influence et de l’image internationale de Bruxelles, de notre pays et, en fin de compte, de l’Europe. Une capitale forte et visible donne aux citoyens un sentiment d’identification, renforce l’identité urbaine, aide le monde extérieur à percevoir la Belgique et l’Europe comme de véritables acteurs, et renforce la position de la Belgique en tant que pays hôte des institutions européennes. Les séparatistes comme les eurosceptiques se réjouissent de l’impasse bruxelloise.
Bruxelles doit incarner ce que représentent la Belgique et l’Europe : ouverture, créativité et responsabilité. Pour cela, un gouvernement volontaire et efficace est nécessaire. Une capitale charismatique ne peut être une capitale sans leadership.